Délivrez les poulettes !

Délivrez les poulettes !


Grâce aux actions régulières de
L214 Éthique et Animaux, et à la diffusion de leurs vidéos qui montrent la cruelle réalité de ce qui se passe dans nos abattoirs, une prise de conscience se fait peu à peu sur le terrible sort de ces poules (l214.com/elevage-intensif-poules-pondeuses).

Elles sont détenues entassées les unes sur les autres dans des cages minuscules, ne pouvant ni gratter la terre ni étendre leurs ailes, pouvant à peine se déplacer sans se gêner les unes les autres… Cette exploitation animale est en infraction totale avec l’article L 214-1 — d’où l’association tire son nom — , qui stipule que « tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce ».

Elles tiennent à peine sur leurs fragiles pattes. C’est une courte existence  qui leur est « offerte », qui n’est que souffrance, alors que les éleveurs retirent un profit de ces scandaleuses conditions de vie, ou plutôt de survie. Entre 12 et 15 mois — bio y compris, pas de fausses illusions ! —, elles sont jugées comme n’étant plus assez productives : direction l’abattoir. « Les poules sont ramassées et entassées dans des caisses. Le ramassage, effectué à grande vitesse par des travailleurs recrutés pour l’occasion, donc souvent inexpérimentés, se fait rarement en douceur. Il occasionne fréquemment des fractures aux pattes […] » (l214.com/abattoir-poules-pondeuses).

                                            Départ pour l’abattoir…

Mardi 30 mai, L214 a diffusé une vidéo montrant « des images épouvantables d’un élevage industriel de 160 000 poules élevées en cages, appartenant à l’entreprise Geslin, lui-même fournisseur du Groupe Panzani et de sa marque Lustucru Sélection. […] poules déplumées (certaines n’ont quasiment plus aucune plume), blessées dans un état dramatique (cloaque purulent), poux grouillant sur les œufs, cadavres de poules en décomposition dans les cages… ». L214 a aussitôt porté plainte pour mauvais traitements, et mis en ligne une pétition (214.com/communications/20170530-elevage-poules-cages-groupe-panzani). Devant la réaction des consommateurs, Panzani s’est très vite engagé « à parvenir à un approvisionnement alternatif aux cages au plus tard en 2025 ».

Bien sûr, on les félicite pour cette généreuse bien que tardive compassion, mais c’est tout de même dans huit ans. Que de souffrances attendent encore plusieurs millions de poules pondeuses en France…

Nota bene. Comme vous le voyez sur la photo que j’ai piquée à L214 (merci!), le chiffre 3FR est inscrit sur chaque coquille des œufs de ces martyres : à bannir !
Luce Lapin