Énorme victoire du NARG : l’abattoir rituel de Guéret, c’est terminé !
Lundi 17 mars, Aurore Lenoir m’appelle pour me donner une nouvelle dont elle attend encore confirmation — chose faite en fin d’après-midi. Mais le combat ne fait que commencer : le NARG porte le débat à Bruxelles. Communiqué de presse :
« La nouvelle est tombée hier après-midi, avec l’envoi d’un communiqué de presse par la Sovialim, entreprise porteuse du projet d’abattoir à Guéret, en Creuse. C’est donc officiel, cette fois, le NARG a obtenu gain de cause, après deux ans et demi de lutte sans relâche. Il s’agissait du premier projet d’abattoir européen pratiquant exclusivement l’abattage sans étourdissement. Cependant, nous sommes particulièrement choqués par les propos de M. Masri, PDG de la Sovialim. Nous comprenons que ce dernier soit déçu de ne pouvoir mener à bien son projet, mais cela ne l’autorise pas à devenir vindicatif, à la limite de la vulgarité. La Sovialim s’en sort avec peu de panache… M. Masri nous associe à des groupuscules d’extrême droite, nous accuse d’attiser les haines racistes, ce pour quoi nous comptons porter plainte pour diffamation. Nous rappelons que 85 % des Français considèrent l’étourdissement comme un élément primordial ou nécessaire lors de l’abattage des animaux, selon un récent sondage IPSOS (septembre 2013). […] Aujourd’hui, l’Europe entière tend dans le sens d’une interdiction de l’abattage sans étourdissement, comme cela est déjà le cas au Liechtenstein, en Islande, en Norvège, en Suède, en Suisse, en Pologne et tout récemment au Danemark. Le Royaume-Uni commence à évoquer une possible interdiction. Cela, essentiellement parce que l’abattage sans étourdissement est en désaccord avec le principe européen de respect de l’animal en tant qu’être sensible. En ce qui concerne notre manifestation du 29 mars prochain, à Guéret, pour laquelle nous attendons des milliers de personnes, nous déclarons officiellement qu’elle sera maintenue. Nous manifesterons contre l’abattage sans étourdissement, et lancerons officiellement notre campagne auprès de Bruxelles, afin d’obtenir l’étiquetage des viandes selon le mode d’abattage ainsi que l’obligation d’étourdissement préalable des animaux, lors de leur abattage, y compris dans le cadre d’abattage religieux. »
Aurore Lenoir
Lire cet article sur France3 Limousin