Quand les lapins se la pètent bien
En avril de cette année 2014, le journaliste profondément écologiste Fabrice Nicolino (un des « chouchous » de mon site), dont j’admire le grand professionnalisme — n’y voyez aucun « renvoi d’ascenseur », qui serait indigne — et pour lequel j’ai une réelle affection, a écrit Luce Lapin forever (trois mots sur une belle âme).
Profondément touchée, mais oui, en vrai, et même aux larmes, j’ai néanmoins enterré illico ce texte « à ma gloire » au (très) profond de ma mémoire, pour ne pas, comme je le reproche à, disons, certains de le faire, « me la péter ».
Je consulte souvent son blog. Si vous avez également cette curiosité, que l’on peut qualifier de scientifique, cette soif de savoir, découvrez vous aussi avec quelle réflexion, quelle intelligence mais également quelle saine révolte Nicolino traite des sujets — politiques, écologiques… — sur sa Planète sans visa. Dans un autre genre, un autre style, mais avec cette même sensibilité, il me rappelle celui que j’appelais mon « grand frère » : Xavier Pasquini.
Récemment, j’ai eu tout à coup la curiosité de regarder, dans ses archives, dans quelle rubrique Fabrice avait classé « mon âme ». Il est tombé pile : elle est, très justement, rangée dans « Animaux ». Alors là, toute honte bue, le lapin qui est en moi n’a pas pu résister à, pour une fois, se la péter grave.
Luce Lapin