RIP Animaux, mode d’emploi

RIP Animaux, mode d’emploi

Le RIP est mis à jour régulièrement

L’objectif d’un référendum d’initiative partagée, ou RIP, est de « soumettre une proposition de loi au référendum si elle est soutenue par au moins 185 parlementaires et 10 % des personnes inscrites sur les listes électorales (soit 4,7 millions) ».

Lorsque le RIP pour les animaux porté par le journaliste Hugo Clément et trois chefs d’entreprise – chers au journal Le Figaro… – obtiendra le soutien des 185 parlementaires (577 députés et 348 sénateurs, vous pouvez inciter les vôtres à participer), le Conseil constitutionnel en examinera le texte afin de définir s’il est conforme à la Constitution. Si le Conseil valide la proposition de loi, ce sera alors au ministère de l’Intérieur de mettre en place « le recueil des soutiens » sur un site qu’il créera afin que l’on puisse signer (je vous tiens au courant). Pour faire simple : 1) on s’engage maintenant (c’est ici : referendumpourlesanimaux.fr), en diffusant autour de nous, puis on passe aux choses (plus) sérieuses : 2) on soutient en signant. Au 11 août, 129 parlementaires (parmi 577 députés et 348 sénateurs), sur les 185 attendus, se sont engagés. On attend désespérément l’engagement des parlementaires socialistes, qui devraient bien prendre exemple sur le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, qui, lui, s’est engagé… Bravo et merci !

Depuis le lancement du RIP, le 2 juillet dernier, quelque 550 00 citoyens ont (au 22 août) validé les six mesures fortes, demandées en vain par les associations de protection animale, qui, bien sûr, soutiennent le RIP.
« 1 : Interdiction des élevages en cage. 2 : Interdiction des élevages à fourrure. 3 : En finir avec l’élevage intensif. 4 : Interdiction de la chasse à courre, du déterrage et des chasses dites traditionnelles. 5 : Interdiction des spectacles avec animaux sauvages. 6 : Fin de l’expérimentation animale (lorsqu’il existe une méthode de recherche alternative). »

Je reviens sur ce dernier point. Il existe des méthodes alternatives non animales, trop peu utilisées, car il semblerait, et j’adorerais me tromper, plus simple d’obtenir des lots de souris, par exemple. Il faudrait donc qu’il y ait obligation de les appliquer, mais aussi qu’un budget leur soit consacré afin d’en développer de nouvelles, car elles sont encore trop peu nombreuses.

Le 28 juillet, sondage sur le RIP publié par l’Ifop : sur les 73 % des personnes interrogées qui y sont favorables, 89 % d’entre elles seraient prêtes à voter pour la loi proposée. Hugo Clément sur Twitter : « [ceux] qui habitent en milieu rural sont encore plus favorables que les urbains ! On est loin du combat de “bobo parisien” souvent décrié par certains… »
Luce Lapin