La Méditerranée, zone de non-droit (suite)

La Méditerranée, zone de non-droit (suite)

La France exporte chaque année 150 000 bovins, ovins et caprins par voie maritime au départ du port de Sète.

Chaque fois, des infractions sont commises. Fin juillet, les associations Welfarm (Protection mondiale des animaux de ferme) et Animals International ont assisté, à près de 40°, au chargement de deux cargos bétaillers à destination de l’Afrique et du Moyen-Orient. Elles étaient accompagnées de deux députés européens, Manuel Bompard, de La France insoumise, et Anja Hazekamp, du Parti pour les animaux néerlandais, tous deux membres de la Commission d’enquête sur la protection des animaux pendant le transport.

Les eurodéputés, Adeline Colonat, chargée de la campagne Transport de Welfarm, et Gabriel Paun, responsable Europe d’Animals International, ont pu constater la brutalité avec laquelle les animaux étaient traités lors de l’embarquement, notamment frappés « à maintes reprises à la tête avec des aiguillons électriques, ce qui est strictement interdit par le règlement (CE) n°1/2005 sur les transports », rappelle Adeline. « […] nous allons faire des propositions et nous battre pour que la réglementation évolue et soit enfin appliquée. Mais pour cela, nous avons besoin d’une mobilisation citoyenne. J’appelle donc le public à diffuser les enquêtes réalisées par les ONG et les journalistes pour dénoncer les conditions de transport des animaux », a déclaré Manuel Bompard.

L’objectif, urgent, est de remplacer ces terribles transports par des carcasses d’animaux. Vous pouvez agir en signant la pétition et en la diffusant (action-transports.fr).
Luce Lapin