GroinGroin, leur p’tit coin d’paradis
Caroline, c’est la superchef des Groins, assoce qu’elle a fondée en 2005 avec une vétérinaire.
Elle vit sur place, dans la fermette, et supervise tout – administratif, terrain… Un sacerdoce ? « Non, un choix, qui a du sens. J’ai pris conscience de la souffrance des animaux (de ferme), de l’injustice et de l’indifférence avec lesquelles on les traite, et j’ai juste voulu “faire ma part” pour les défendre. J’ai de grosses journées, et bien souvent pas de week-end. Mais il y a toujours un moment pour les copains, rigoler, partir deux jours pour couper, et ma semaine par an au ski. » Parce que quand même !
Caro en pleine action, encouragée par Heston
Ça démarre à 8 heures et demie du mat’ dans ce petit patelin de la Sarthe qui accueille, sur 9 ha, 86 animaux, et ça finit à… en fait, jamais. GroinGroin abrite des cochons, de ferme et vietnamiens, mais aussi chevaux, dindes et dindons, poules, chèvres…, choyés par trois soigneuses et vingt-cinq bénévoles (« Pas assez ! », pour Caro), qui assurent, entre autres, nourrissage et nettoyage. Ils sont tous rescapés de filières d’élevages et d’abattages, ou abandonnés par des particuliers. Ah, une petite précision, mais d’importance. Les cochons vietnamiens ? Des « cochons nains », prétendent les éleveurs. Un argument de vente faux, malhonnête et dangereux… Comme dans tout refuge, des adoptions sont possibles (et souhaitables !).
Mes chouchous sont Nala (cochonne de ferme), Loulou (cochon de ferme) et Marguerite (vache). Comme moi, et comme beaucoup de militants, sympathisants…, parrainez un ou plusieurs habitants de ce paradis !
Photos GroinGroin