One Voice : qui perd gagne
Pour la première fois, en France, un référé-suspension, que la justice a accepté d’étudier (important !), a été déposé par One Voice pour des animaux destinés à subir des expériences à douleurs sévères », avec l’accord du ministère de la Recherche.
L’objectif était de « vérifier la toxicité et l’efficacité de nouvelles substances pharmacologiques ». L’association demandait l’annulation de ce projet.
C’est une audience inédite qui a eu lieu le 14 décembre dernier, et pourtant elle a pu passer inaperçue. Je la trouve particulièrement intéressante, même si, dans les faits, la demande de One Voice n’a pas abouti. En effet, elle a ouvert une porte. Et ça, c’est gagné…
Souris, rats, gerbilles, quelque 27 000 animaux sont concernés. Au menu : « implantations d’électrodes dans le cerveau, électrochocs et sons violents assénés à répétition pour déclencher de multiples crises d’épilepsie (intenses et longues) avant d’être tués ».
Le 20 décembre 2022, le tribunal administratif de Paris a rejeté, sans justifier sa décision, la demande de One Voice.
Commentaire de Muriel Arnal, présidente fondatrice, au téléphone le 5 janvier : « Les représentants du ministère de la Recherche espèrent ne plus nous revoir – nous sommes déjà heureux qu’il y ait eu une audience… –, mais nous avons d’autres dossiers en attente. Nous ne lâcherons pas ! » Merci de votre soutien.
Exclusivité One Voice : les chiffres de l’expérimentation animale.
Luce Lapin