Ségolène Royal en panthère (peut-être) synthétique, par Fabrice Nicolino
Deux choses, qui dégoûtent en profondeur de l’offre politique lamentable qui nous est faite.
Un, Ségolène Royal, ministre de l’Écologie en titre, prend l’avion pour aller à Lyon et manque se crasher (ici). L’information, ce n’est pas le train d’atterrissage qui ne se débloque pas, la seule retenue par nos piteux médias. Non, la chose importante est que Royal, qui prépare avec ardeur sa ridicule Conférence mondiale sur le climat, l’an prochain à Paris, se contrefout du dérèglement en cours. Le message atroce qu’elle adresse à 65 millions de Français, c’est : continuez tout comme avant. Le TGV met Paris à deux heures de Lyon, mais c’est encore trop pour nos misérables Excellences. Combien aura-t-elle gagné ? Un quart d’heure ? Je la vomis. Cela ne se fait pas d’écrire cela, mais justement, je le fais : je la vomis.
Deux, Ségolène Royal s’exhibe dans une soirée élyséenne avec un manteau de fourrure. Du loup ? Je n’en sais rien, et pour l’heure, il n’y a, à ma connaissance, aucune confirmation. Il n’empêche : c’est un message. Elle eût pu dire, ou laisser dire par son entourage — c’est un classique, chez ces gens-là — que la fourrure était synthétique. Elle n’en a rien fait, car ce qu’elle veut dire de toute façon, c’est qu’elle nous emmerde, nous les défenseurs de la vie sur Terre. Eh bien, elle a raison : elle nous emmerde. Vienne le temps où nous pourrons mieux exprimer ce que nous pensons vraiment.
Fabrice Nicolino