De l’angora de lapin de Chine chez Kookaï

De l’angora de lapin de Chine chez Kookaï

La marque Kookaï, qui se targue de ne plus commercialiser de garnitures (capuches) en fourrure animale, sans toutefois confirmer cette décision par un communiqué écrit, se tourne à présent vers l’angora de lapin de Chine.

Cette marque vendait déjà de la fourrure importée de Chine — raton laveur, renard, lapin chien viverrin, et également chien et chat domestique, puisque, malgré l’interdiction d’importation de ces peaux au niveau de l’Europe, le trafic perdure en raison de sa rentabilité —, et n’en a pas fini avec ce nauséabond commerce… Il n’y a là-bas aucune loi de protection animale, il est alors commun aussi pour les chiens et les chats d’être ramassés dans les cours et les rues, puis tués et commercialisés ensuite comme fourrure de lapin. 90 % de l’angora au monde vient de Chine (ce peut être alors du lapin, mais aussi du chat et/ou du chien), pays où l’électrocution et le gazage reviennent trop cher aux élevages : les animaux sont alors dépecés pleinement conscients. En outre, la marque propose aussi de l’alpaga (camélidé) et du mohair (chèvre), une autre forme de souffrance.

Voici la sordide réalité des élevages de lapins pour leur angora, révélée par la vidéo de Peta :
http://action.peta.org.uk/ea-action/action?ea.client.id=5&ea.campaign.id=23870

Les lapins, qui sont extrêmement propres par nature, sont conservés pendant toute leur vie dans des cages minuscules, sales, entourés par leurs propres déchets, avec peu de protection contre les éléments extérieurs. Les minces fils de fer des cages coupent constamment  leurs coussinets sensibles, et ils n’ont jamais la chance de s’ébattre, de sauter ou de jouer. Les lapins sont en état de choc extrême suite à l’arrachage de leur fourrure. Un agriculteur a admis qu’environ 60 % des lapins ayant eu leur pelage arraché meurent dans un délai de un à deux ans. Pendant le processus de coupe, leurs pieds sont attachés à des cordes afin qu’ils puissent être étendus sur une planche. Certains sont même suspendus dans l’air, haletant et luttant pour s’échapper. S’ils ne meurent pas du traumatisme de l’arrachage, les lapins de ces fermes sont généralement tués après deux à cinq ans. Leur cou est brisé, la tête en bas, leur gorge tranchée. Leur viande est vendue sur les marchés locaux.

Animaux dépecés pleinement conscients, pétition au ministre de l’agriculture chinois pour la fin de ces viles pratiques :
http://societe-anti-fourrure.blogspot.fr/2014/08/la-sordide-realite-de-la-fourrure-de.html
http://animalpetitions.org/8142/stop-skinning-animals-alive-in-china/

Transmettons ces informations à Kookaï. Cette marque devrait suivre l’exemple de Camaïeu et C et A. Ceux-ci ont communiqué l’hiver dernier à notre collectif leur décision de ne plus commercialiser ces articles en angora de lapin de Chine, en raison des souffrances qui en découlent. H et M, Tommy Hilfinger, Calvin Klein, Arrow, Arcadia, Stella Mac Cartney se sont également engagées contre cette matière. Demandons à Kookaï de suivre cet exemple, ainsi que l’emploi de toute fourrure animale.
Stéphanie Rossenu
Société Anti Fourrure

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