Les animaux sont (vraiment) nuls en maths

Les animaux sont (vraiment) nuls en maths

J’ai longtemps cru, naïvement mais de bonne foi, qu’il suffisait d’informer sur la réalité de ce qu’endurent les animaux sauvages et d’élevage, et trop souvent aussi, malheureusement, ceux que nous avons domestiqués, ou condamnés à nous servir pour nos «loisirs», et que la prise de conscience viendrait de soi.

Ces « loisirs », loisirs pour les humains, que subissent les animaux, sont cruels pour eux, comme la chasse à courre et la chasse tout court, la chasse à l’arc, auxquels j’inclus le déterrage, la chasse à la glu, à la matole et autres horreurs. La corrida s’ajoute à cette cruauté que constituent ces « jeux » . Une fois l’information donnée, et reçue, il m’apparaissait que la prise de conscience suivrait, que cela «  se ferait tout seul ». Et que si j’avais salué avec enthousiasme et espoir la création d’un Parti animaliste en France, à l’instar du Partij voor de Dieren (PvdD, ou Party for the Animals, le tout premier), pour moi les habitants de notre planète Terre formaient un tout indissociable. Humains ET animaux.

Alors, inlassablement, sur ce site des « copains », j’ai trouvé important d’insister sur la souffrance, l’amour, la faim, l’angoisse, la soif, la gaieté, le froid, la joie, la peur, l’affection, le chaud, le bonheur…, que ressentent, tout comme nous, ces êtres sensibles, dans l’objectif de convaincre. Sauf que. Je me rends compte aujourd’hui – certes, j’ai mis le temps, penserez-vous, à juste titre – que cela ne suffit pas, qu’il n’en est rien pour les partis politiques, qui ne l’entendent pas ainsi, par frilosité, par, il faut bien le formuler ainsi, manque de courage. Les mesures prises au nom du fameux « BEA », bien-être animal, et sous la pression des associations de protection animale et de plus de la majorité des citoyens, sont bien timorées. Peut-être la classe politique pense-t-elle que prendre en considération leurs « frères inférieurs » et agir en conséquence, respectueusement, comme il se doit à l’égard de toute vie, quelle qu’elle soit, enlèverait sa soi-disant « supériorité » à leur espèce.

Je rassure tout ce petit monde. Aucun animal n’est capable de démontrer le théorème de Pythagore1 (ni moi non plus d’ailleurs…). C’est pourquoi il est essentiel, et sans danger, de vraiment soutenir politiquement et systématiquement, et pas seulement occasionnellement, notre Parti animaliste français.
Luce Lapin

1. « Dans un triangle rectangle, le carré de la longueur de l’hypoténuse… »