Protégeons les blaireaux !
Une première ! Annoncée par le journaliste et écrivain Marc Giraud, porte-parole de l’Association pour la protection des animaux sauvages :
« Le 15 mai, l’Aspas a initié la Journée mondiale des blaireaux, date de la prolongation de leur destruction. L’animal n’est pas classé Esod (espèce susceptible d’occasionner des dégâts1), mais il est traité comme tel : avec la chasse, quand une loi dérange, on déroge ! En France, la pratique sanglante de la vénerie sous terre est donc autorisée même en période de reproduction, où les blaireautins et leurs parents terrorisés sont extirpés de leur terrier avec des pinces géantes et achevés. Stop ! »
Plus de renseignements sur aspas-nature.org/jmblaireaux, et pétition à signer impérativement, c’est important pour qu’elle soit prise en compte. Extrait :
« Le blaireau est inscrit à l’annexe 3 de la Convention de Berne (“espèces de faune protégées”). Ratifiée par la France en 1990, cette convention interdit “l’utilisation de tous les moyens non sélectifs de capture et de mise à mort et des moyens susceptibles d’entraîner localement la disparition, ou de troubler gravement la tranquillité des populations d’une espèce”. La France ne respecte donc pas ces conditions, puisqu’il n’existe aucune estimation précise des populations de blaireaux, et que la vénerie sous terre est susceptible d’impacter d’autres espèces. »
Objectif : 100 000 signatures. À vous de jouer, c’est ici : petitions.senat.fr/initiatives/i-1012
Luce Lapin
Photo Aspas
1. J’ajoute : animaux anciennement qualifiés de « nuisibles ». Seule l’appellation change : la cruauté reste la même.